L’harmonie du chaos

05 Nov L’harmonie du chaos

Ce matin, probablement un peu trop tôt pour le lever du corps, on a entamé officiellement notre séjour bin bin loin par un classique ” Good Morning Vietnam”! Bin quoi, fallait bien le faire au moins une fois pendant le voyage, non?!

On a découvert aujourd’hui le chaos des rues d’Hanoi avec des mobylettes, les klaxons en continu, les trottoirs transformés en stationnements de mobylettes, les kiosques de bouffe de rue installés par terre, les odeurs parfois choquantes, les paysages enfumés par le smog.

Même si ça peut surprendre, on oublie rapidement le chaos en faisant tout simplement comme les gens de la place: on passe par-dessus. Et ça facilite la traverse des rues et des boulevards d’Hanoi. On oublie qu’une cinquantaine de vélos/scooters/motos/voitures roulent assez vite pour nous écraser. La technique? On regarde des deux côtés de la rue (seulement par habitude ou pour faire croire qu’on a évalué la situation), on met un premier pied dans la rue puis on continue à avancer sur un rythme régulier, en regardant droit devant. Y a une petite technique locale qu’on peut adopter si on en sent le besoin: faire signe aux conducteurs de ralentir lors de notre passage. Mais ça prend la cool attitude pour se permettre de faire ça!

Je me permets de poser une question et de lancer un débat: avez-vous déjà dépensé deux millions (ou presque) sans vraiment vous poser de questions? Nous on l’a fait aujourd’hui et même si deux millions de dongs ne représentent que 100$, on ne pouvait arrêter de convertir le plus rapidement possible pour nous assurer qu’on se faisait pas trop avoir dans nos transactions. On va  finir par s’y faire à ces “gros montants”.

Nous terminons notre première journée avec grand enthousiasme et une immense fatigue. Mais on sait à quoi s’attendre pour les deux prochains jours. D’ailleurs si un jour vous comptez visiter le Vietnam, selon notre humble avis, deux jours peuvent suffire à la découverte des incontournables de la ville d’Hanoi. C’est une ville très chouette, mais au bout d’un moment, on a grandement hâte de nous rendre à Sapa et d’oublier le bruit des klaxons.